ζ L'âme soeur chez les drakons

Les drakons ne possèdent à ce jour que très très peu de faiblesses mais il y en a bien une qui semble faire l'unanimité : celle de l'âme soeur.  Attention ! Nous ne parlons pas ici de l'âme soeur idéaliste que peuvent parfois rechercher les humains en parlant de l'amour ultime,  non. Il s'agit dans le cas présent d'une malédiction avec des répercussions réelles, laissant la créature du Drakon à la merci de celui ou celle dont il s'est épris. Le Drakon naît donc avec la connaissance que quelque part dans ce monde, et ce quoiqu'il dise ou fasse, une âme lui sera sienne pour l'éternité. Il peut s'agir de l'un ou de l'une des siens, comme il peut s'agir d'une vie humaine, misérable et éphémère qui ne fera que briser le Drakon ( voir plus bas ), ou d'un Sidhe, son ennemi naturel. L'âme soeur n'a aucune limite d'âge, de frontière ni même de sang. Et bien au-delà de leur volonté, ce n'est pas une malédiction qui peut se briser. À moins d'une mort, le lien drakon/âme soeur est indestructible et cela peut causer, en effet, quelques torts aux Drakons indésireux de se voir affilier à une âme qu'ils considèrent impure ou indigne d'eux.

L'amour dès le premier regard. Tous connaissent cette expression et elle ne pourrait mieux s'appliquer lorsqu'il s'agit de décrire la première fois qu’un Drakon s'éprend de celle ou celui qu'il aimera pour la vie. Lorsqu'un Drakon rencontre pour la première fois son âme soeur, qu'il prenne la forme humaine ou non, une réelle alchimie se forme entre eux deux, comme si le monde ne leur appartenait qu'à eux seuls. Puis, doucement, les pupilles du Drakon se dilatent et une sensation d'euphorie et de bien-être consume son être entièrement. Cette extase est brève mais si bouleversante qu'il arrive bien souvent au Drakon de devoir reculer de quelques pas pour mieux se maîtriser. Une fois que la créature reprend doucement son esprit, elle réalise ce qu'il vient de lui arriver et accepte ou non ce qu'il vient de se produire. Sauf qu’il n'est pas si rare de retrouver un Drakon imprégné de son âme soeur humaine. Au final, l'âme soeur du Drakon finit par ressentir elle-même quelque chose de bouleversant, une attirance irrésistible, magnétique, électrisante, à laquelle il ne peut échapper, et ce, malgré toute la volonté du monde. Ainsi donc l'on peut affirmer que lorsqu'un Drakon trouve son âme soeur définitive, il n'y a plus de retour en arrière possible, les deux êtres sont liés à tout jamais.

Puisque l'âme soeur n'est pas définie à leur seule espèce, il arrive souvent qu'un Drakon se soit épris de l'âme d'un Néphalem, d'un Sang-mêlé , d'un Sidhe et aussi, d'un humain. Que se passe-t-il donc lorsqu'un Drakon est lié à une âme humaine et fragile? L'humain concerné conserve sa fragilité et son manque de facultés et de pouvoirs mais arrête tout simplement de vieillir. L’humain n’avance plus en âge du moment que le drakon auquel il est lié ne meurt pas. Dans pareil cas, si le Drakon concerné meurt, la vie reprend son cours et le vieillissement aussi. Et d'ailleurs ce principe s'applique également à tous les êtres qui vieillissent : du moment qu'ils sont l'âme soeur d'un Drakon, le temps est figé dans l'espace temporel.

Un peu à l'image des marques d'esclave, les âmes soeurs des drakons se doivent elles aussi d'être marquées en signe ultime d'appartenance. Les drakons étant territoriaux, ceci est un rite obligatoire. La marque en question symbolise quelque chose d'important qu'elle soit faite d'une image, ou d'un symbole, elle signifie beaucoup. L'âme sœur se voit donc forcée de porter ce symbole, souvent bien à la vue, sur le poignet par exemple, de la couleur du clan dont le dit drakon est issu..